Peut-on vraiment travailler moins et être plus efficace ?
Pendant longtemps, on nous a répété que le succès passait par le travail acharné. Dans l’imaginaire collectif, être productif signifie enchaîner les heures, accumuler les tâches et remplir chaque minute disponible. Travailler plus serait la garantie d’obtenir de meilleurs résultats.
Mais dans la réalité, cette approche mène souvent à l’effet inverse : fatigue mentale, baisse de concentration, frustration de ne jamais en faire assez… Plus on s’épuise, moins on est efficace.
👉 Alors, travailler moins, est-ce vraiment possible ?
Le piège du « toujours plus »
Dans un monde où la productivité est valorisée à l’extrême, beaucoup pensent que la solution à un manque d’efficacité est d’en faire plus. On rallonge ses journées, on réduit ses pauses, on essaie de compresser toujours plus de tâches dans un emploi du temps déjà saturé.
Résultat ?
- Des journées interminables, mais peu de véritables avancées.
- Un stress permanent, car la to-do list ne se vide jamais vraiment.
- Une énergie en chute libre, rendant chaque tâche plus difficile qu’elle ne devrait l’être.
Et si la clé n’était pas dans le « plus », mais dans le « mieux » ?
Travailler moins, mais mieux : la solution de la slow productivité
La slow productivité propose une approche différente : au lieu de chercher à travailler plus, elle invite à mieux organiser son travail en se concentrant sur l’essentiel.
L’objectif n’est pas de ralentir pour ralentir, mais de travailler avec plus de clarté et d’intention pour obtenir de meilleurs résultats avec moins d’effort.
✔ Se focaliser sur les tâches qui comptent vraiment.
✔ Optimiser son énergie au lieu de lutter contre elle.
✔ Remplacer la surcharge par des méthodes plus efficaces.
Mais comment appliquer concrètement ces principes ? Comment structurer ses journées pour faire moins, mais mieux ?
Les 5 principes-clés de la slow productivité
Dans cet article, nous allons explorer 5 principes fondamentaux qui vous permettront de réduire votre charge de travail sans perdre en efficacité :
- Se concentrer sur l’essentiel : Identifier les 20 % d’actions qui génèrent 80 % des résultats.
- Travailler en fonction de son énergie : Organiser son travail autour de ses pics de concentration.
- Favoriser le travail en profondeur : Remplacer le multitâche par des sessions de deep work.
- Prendre le temps de ralentir : Intégrer des pauses et des temps de réflexion pour mieux avancer.
- Simplifier son organisation : Réduire la charge mentale en éliminant le superflu.
Prêt(e) à changer votre approche du travail ? Découvrez dès maintenant ces 5 principes en détail !
1. Se concentrer sur l’essentiel – La loi de Pareto appliquée à la slow productivité
« Le secret de l’efficacité n’est pas de tout faire, mais de faire ce qui compte vraiment. »
L’une des erreurs les plus courantes en matière de productivité est de traiter toutes les tâches comme si elles avaient la même importance. On passe d’un email à un appel, d’un projet complexe à une tâche administrative, sans jamais avoir la sensation de réellement avancer.
Le problème ? Tout n’a pas la même valeur, ni le même impact.
La loi de Pareto : 80 % des résultats viennent de 20 % des actions
Le principe de Pareto, ou règle des 80/20, nous montre qu’une minorité d’actions produit la majorité des résultats.
Exemples concrets :
✔ 20 % de vos clients génèrent 80 % de votre chiffre d’affaires.
✔ 20 % de vos efforts produisent 80 % des avancées dans un projet.
✔ 20 % de votre contenu attire 80 % de votre audience.
En appliquant cette logique à votre organisation, vous pouvez éliminer l’inutile et concentrer votre énergie sur ce qui apporte de vrais résultats.
Comment appliquer ce principe à la slow productivité ?
L’objectif n’est pas de travailler plus, mais de travailler plus intelligemment, en identifiant les tâches à fort impact et en éliminant ou réduisant celles qui n’en ont pas.
3 étapes pour appliquer la loi de Pareto à votre quotidien :
1) Faire un audit de ses tâches
Prenez votre liste de tâches habituelles et posez-vous cette question :
Quelles sont les actions qui génèrent réellement des résultats concrets ?
Exemples :
- Passer 3 heures à organiser ses dossiers → Impact faible.
- Contacter un client stratégique pour un projet important → Impact élevé.
💡Action concrète : Pendant une semaine, notez toutes vos tâches quotidiennes et, à la fin, identifiez les 20 % qui ont produit le plus de résultats.
2) Réduire sa to-do list à 3 priorités majeures
Au lieu de commencer votre journée avec une liste interminable, choisissez 3 tâches clés qui auront un impact réel.
✔ Priorité 1 : Une tâche qui fait avancer un projet important.
✔ Priorité 2 : Une tâche qui améliore votre efficacité ou votre bien-être.
✔ Priorité 3 : Une tâche rapide mais essentielle (ex. répondre à un email stratégique).
💡Action concrète : Testez cette méthode dès demain matin en notant 3 priorités maximales pour la journée.
3) Dire non aux tâches chronophages et secondaires
Beaucoup de tâches semblent urgentes, mais sont en réalité non essentielles. Apprenez à dire non ou à reporter ce qui ne mérite pas votre temps.
À éliminer ou déléguer :
- Répondre immédiatement à chaque email.
- Accepter toutes les réunions, même celles sans enjeu clair.
- Perfectionner inutilement un détail sans valeur ajoutée.
💡Action concrète : Aujourd’hui, identifiez une tâche inutile et supprimez-la.
Travailler moins mais mieux commence par un choix : prioriser l’essentiel.
En appliquant la loi de Pareto, vous optimisez votre temps et votre énergie en vous concentrant sur ce qui génère un réel impact.
Dans la prochaine partie, nous verrons pourquoi organiser son travail en fonction de son énergie est bien plus efficace que de suivre un planning rigide.
2. Travailler en fonction de son énergie, pas de l’horloge
« Ce n’est pas le temps qui nous manque, c’est l’énergie.”
Nous avons tous déjà vécu ces journées où, malgré des heures passées à travailler, nous avons l’impression de ne rien avoir accompli. À l’inverse, certains jours, en seulement quelques heures, nous avançons à une vitesse incroyable.
La différence ne vient pas du temps disponible, mais du niveau d’énergie et de concentration.
Pourtant, la plupart des gens organisent leur journée en fonction de l’horloge, en répartissant leurs tâches sans tenir compte de leurs variations naturelles d’énergie.
Et si, au lieu de lutter contre notre biorythme, nous organisions notre travail autour de lui ?
Pourquoi votre énergie varie au fil de la journée
Notre niveau d’énergie n’est pas linéaire : il fluctue naturellement au fil de la journée. Nous passons par des phases où nous sommes concentré(e) et efficace, puis par des moments où notre attention baisse et où les tâches nous demandent plus d’efforts.
Ces cycles d’énergie durent généralement entre 90 et 120 minutes, mais ils varient selon les individus, les journées et même l’environnement. Certains jours, vous serez en pleine forme dès le matin, tandis que d’autres, vous aurez besoin de plus de temps pour entrer dans un bon rythme.
L’essentiel n’est pas de suivre un schéma fixe, mais d’observer comment votre propre énergie évolue.
Chaque personne a un rythme différent, mais voici les 3 phases d’énergie les plus courantes :
- Haute concentration (par exemple le matin, 8h-12h) : → Idéal pour les tâches stratégiques.
- Baisse d’énergie (par exemple en début d’après-midi, 12h-15h) → Moment parfait pour des tâches plus légères.
- Rebond énergétique (par exemple en fin d’après-midi / soirée, 15h-20h) → Bon moment pour les tâches créatives.
Il n’existe pas de rythme universel : certaines personnes sont plus performantes le matin, d’autres en fin d’après-midi ou en soirée. Ce qui compte, c’est d’identifier ces phases chez vous, et composer avec elles, car elles pourront évoluer selon les jours.
En adaptant votre emploi du temps à votre propre rythme, vous travaillerez avec votre énergie plutôt que contre elle.
Comment organiser son travail selon son énergie ?
3 étapes simples pour structurer sa journée intelligemment :
1) Identifier ses pics et baisses d’énergie
Pendant une semaine, observez quand vous êtes le plus concentré et quand votre énergie baisse.
💡Action concrète : Notez votre niveau d’énergie sur une échelle de 1 à 10, toutes les 2-3 heures. Vous repérerez vite des tendances naturelles.
2) Planifier ses tâches en fonction de son rythme
Une fois vos pics d’énergie identifiés, adaptez votre emploi du temps :
✔ Pic de concentration → Tâches complexes et créatives (rédaction, stratégie, prise de décisions importantes).
✔ Baisse d’énergie → Tâches légères (emails, organisation, réunions simples).
✔ Rebond d’énergie → Deep work ou création (brainstorming, rédaction, design).
💡Action concrète : Testez un planning basé sur votre énergie pendant 3 jours et ajustez si besoin.
3) Intégrer des pauses stratégiques pour éviter l’épuisement
Même avec un bon emploi du temps, travailler sans pause diminue la productivité et fatigue le cerveau.
Les pauses optimales :
- Micro-pause (5 min toutes les heures) → Se lever, respirer, s’étirer.
- Pause plus longue (20-30 min après 2h de travail intense) → Se détendre sans écran.
💡Action concrète : Programmez des rappels de pause pour éviter d’enchaîner des heures de travail sans interruption.
En résumé : L’efficacité dépend plus de l’énergie que du temps disponible
- Observer son propre rythme pour repérer ses meilleurs moments de concentration.
- Adapter son emploi du temps en plaçant les tâches stratégiques aux bons moments.
- Intégrer des pauses pour recharger son énergie et éviter l’épuisement.
Dans la prochaine partie, nous verrons comment renforcer cette approche en abandonnant le multitâche au profit du travail en profondeur.
3. Favoriser le travail en profondeur plutôt que le multitâche
« Faire plusieurs choses à la fois, c’est n’en faire aucune correctement.”
Nous avons souvent l’impression que travailler sur plusieurs tâches en même temps est un gain de productivité. Répondre à un email tout en rédigeant un document, suivre une réunion en consultant ses notifications… Cette capacité à jongler entre plusieurs activités est même parfois valorisée.
Pourtant, le multitâche est l’un des pires ennemis de l’efficacité.
Non seulement il ralentit notre cerveau, mais il augmente la fatigue mentale et réduit la qualité du travail. La solution ? Le travail en profondeur, ou Deep Work, qui permet de mieux avancer en se concentrant pleinement sur une seule tâche à la fois.
Pourquoi le multitâche nuit à votre productivité
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le cerveau ne peut pas traiter plusieurs tâches complexes simultanément. Ce que nous appelons « multitâche » est en réalité un passage rapide d’une tâche à une autre (switching task), qui demande un effort cognitif supplémentaire à chaque changement.
Les effets négatifs du multitâche :
- Il faut en moyenne 20 minutes pour retrouver une concentration optimale après une interruption.
- Chaque changement de tâche augmente le risque d’erreur et ralentit l’exécution.
- Passer constamment d’une activité à une autre génère une fatigue mentale accrue.
À l’inverse, se concentrer sur une seule tâche en profondeur permet d’être plus rapide et plus efficace.
Comment adopter le travail en profondeur ?
Trois étapes simples pour remplacer le multitâche par une concentration intense :
1) Bloquer des créneaux de travail sans interruption
Le travail en profondeur fonctionne mieux lorsqu’il est pratiqué sur des périodes de 60 à 90 minutes, sans distractions.
💡Action concrète : Définissez un créneau Deep Work dans votre journée et protégez-le comme un rendez-vous important.
2) Éliminer les distractions pour favoriser l’attention
Le cerveau est facilement sollicité par les notifications, les bruits ambiants ou la tentation de vérifier ses emails toutes les cinq minutes.
Solutions simples pour minimiser les interruptions :
✔ Mettre son téléphone en mode silencieux ou hors de portée.
✔ Travailler avec un casque ou dans un espace calme.
✔ Fermer les onglets et applications non essentielles.
✔ Prévenir son entourage pour éviter d’être interrompu(e).
💡Action concrète : Avant une session de Deep Work, prenez 1 minute pour désactiver toutes les distractions potentielles.
3) Regrouper les tâches similaires pour éviter le « switching »
Le multitâche est souvent causé par le fait de passer trop souvent d’un type de tâche à un autre.
La solution ? Regrouper les tâches par catégorie pour les traiter en « batch » :
✔ Répondre à ses emails 2 fois par jour, au lieu d’en traiter un à la fois.
✔ Réserver un créneau spécifique pour les réunions et appels.
✔ Travailler sur un même type de contenu pendant une période définie (ex. rédaction le matin, planification l’après-midi).
💡Action concrète : Testez le « batching » sur une journée en regroupant les tâches similaires et observez la différence.
En résumé : La concentration est votre meilleure alliée
- Éviter le multitâche, qui épuise le cerveau et ralentit le travail.
- Pratiquer le travail en profondeur en bloquant des créneaux de concentration.
- Réduire les distractions pour maximiser son efficacité.
- Regrouper les tâches similaires pour éviter les allers-retours inutiles.
Dans la prochaine partie, nous verrons comment ralentir intelligemment permet de mieux avancer, en intégrant des pauses stratégiques.
4. Prendre le temps de ralentir pour mieux avancer
« Aller lentement ne signifie pas être inefficace. C’est avancer avec plus de clarté et d’intention. »
Dans une culture où tout doit aller vite, ralentir est souvent perçu comme une perte de temps. Nous avons été conditionnés à croire que plus nous travaillons vite, plus nous sommes productifs. Pourtant, cette approche mène souvent à une accumulation de stress, une baisse de concentration et, paradoxalement, une diminution de l’efficacité.
Et si prendre son temps permettait justement d’avancer plus rapidement sur le long terme ?
C’est l’un des principes-clés de la slow productivité : intégrer des pauses et des moments de réflexion pour éviter de s’épuiser et maximiser la qualité du travail.
Pourquoi ralentir est un levier de performance ?
Travailler en permanence en mode « accéléré » pousse notre cerveau à l’épuisement. Plus nous avançons sans pause, plus notre concentration diminue, plus nous commettons d’erreurs, et plus nous avons besoin de temps pour rectifier ces erreurs.
Les effets négatifs d’un rythme trop rapide :
- Fatigue mentale et physique qui réduit la qualité du travail.
- Diminution de la créativité et de la capacité à résoudre des problèmes.
- Augmentation du risque d’erreurs et de mauvaises décisions.
À l’inverse, ralentir intelligemment permet de :
- Prendre du recul et éviter les actions précipitées.
- Gagner en clarté sur ses priorités et travailler avec plus de sérénité.
- Améliorer la concentration et la qualité de son travail.
Comment intégrer le ralentissement dans son quotidien ?
Trois stratégies simples pour ralentir sans perdre en efficacité :
1) Intégrer des pauses stratégiques dans sa journée
Les pauses ne sont pas une perte de temps, mais un outil puissant pour maintenir un bon niveau d’énergie et de concentration.
Types de pauses efficaces :
✔ Micro-pauses (5 minutes toutes les heures) → Pour respirer, s’étirer, changer d’air.
✔ Pauses plus longues (20-30 minutes après 2-3 heures de travail) → Pour déconnecter et recharger ses batteries.
✔ Pause consciente (quelques minutes sans écran) → Pour méditer, marcher ou juste ne rien faire.
💡Action concrète : Ajoutez un rappel dans votre agenda pour intégrer une vraie pause après chaque session de travail intense.
2) Prendre le temps de réfléchir avant d’agir
Beaucoup de temps est perdu à corriger des erreurs causées par des décisions prises trop rapidement.
Ralentir avant d’agir permet de :
✔ Mieux structurer ses projets et anticiper les obstacles.
✔ Éviter de se précipiter sur des tâches inutiles.
✔ Prendre des décisions plus alignées avec ses objectifs.
💡Action concrète : Avant de commencer une tâche, posez-vous la question : « Cette action est-elle vraiment essentielle ? ».
3) Accepter que tout ne doit pas être fait immédiatement
Nous vivons dans une culture de l’urgence, mais tout n’est pas urgent. Beaucoup de tâches peuvent attendre ou être reprogrammées sans conséquence.
Comment gérer cette pression de l’immédiateté ?
✔ Apprendre à différencier l’urgent de l’important.
✔ Accepter que ralentir n’est pas perdre du temps, mais en gagner sur le long terme.
✔ Se rappeler que le repos fait partie intégrante du processus de travail.
💡Action concrète : Chaque matin, identifiez une tâche qui peut être reportée ou simplifiée sans impact négatif.
En résumé : Ralentir pour mieux avancer
- Intégrer des pauses régulières pour maintenir une concentration optimale.
- Prendre le temps de réfléchir avant d’agir pour éviter les erreurs inutiles.
- Accepter que tout ne doit pas être fait dans l’urgence et prioriser intelligemment.
Dans la prochaine partie, voyons comment simplifier son organisation pour réduire la charge mentale et travailler avec plus de fluidité.
5. Réduire sa charge mentale en simplifiant son organisation
« L’efficacité ne vient pas de la quantité d’outils ou de méthodes utilisées, mais de la simplicité avec laquelle on gère son travail. »
Beaucoup de personnes cherchent à être mieux organisées en multipliant les outils, les listes de tâches et les systèmes de gestion. On passe des heures à tester de nouvelles applications, à structurer des plannings ultra-détaillés… pour finalement se sentir submergé(e) par l’organisation elle-même.
Paradoxalement, plus on essaie de s’organiser, plus on alourdit sa charge mentale.
Et si la clé était au contraire de simplifier ?
Une organisation efficace ne doit pas être une contrainte supplémentaire, mais un soutien naturel qui allège le quotidien.
Pourquoi trop d’organisation nuit à la productivité ?
Un système d’organisation trop complexe peut devenir une source de stress plutôt qu’un levier d’efficacité.
Les signes que votre organisation vous ralentit au lieu de vous aider :
- Vous passez plus de temps à organiser vos tâches qu’à les accomplir.
- Vous utilisez trop d’outils différents, ce qui disperse votre attention.
- Vous ressentez de la frustration face à des listes de tâches interminables.
Une bonne organisation est simple, fluide et adaptable.
L’objectif n’est pas d’avoir le système parfait, mais un cadre léger qui soutient votre travail au lieu de le compliquer.
Comment simplifier son organisation pour réduire la charge mentale ?
Trois actions clés pour alléger son organisation sans perdre en efficacité :
1) Réduire le nombre d’outils et centraliser l’essentiel
Passer d’un agenda papier à un agenda électronique, puis à une application de notes, et une autre pour gérer ses tâches… Trop d’outils dispersent l’information et fatiguent le cerveau.
Solution : choisir deux ou trois outils principaux et s’y tenir.
✔ Un (seul) agenda papier ou électronique pour planifier les événements clés.
✔ Un outil minimaliste de gestion de projet (Notion, Trello, Todoist… mais un seul !).
✔ Un carnet ou une appli pour noter les tâches et idées importantes (Notion, si vous l’utilisez)
💡Action concrète : Faites un tri dans vos outils et supprimez ceux que vous n’utilisez pas vraiment.
2) Simplifier ses listes de tâches pour plus de clarté
Une to-do list de 25 tâches par jour est vouée à l’échec. Elle génère de la frustration et une impression de surcharge constante.
Solution : Adopter la méthode des 3 tâches prioritaires.
✔ Choisir 3 actions essentielles chaque jour.
✔ Ajouter quelques tâches secondaires si le temps le permet.
✔ Supprimer ou reporter les tâches non urgentes pour éviter l’accumulation.
💡Action concrète : Chaque matin, écrivez 3 tâches majeures à accomplir et concentrez-vous dessus.
3) Éviter la surcharge en allégeant son planning
Avoir un emploi du temps surchargé ne signifie pas être productif. Laisser des espaces vides permet d’absorber les imprévus et de travailler avec plus de flexibilité.
Comment alléger son planning ?
✔ Prévoir des marges de respiration entre les tâches importantes.
✔ Éviter d’accepter toutes les sollicitations et apprendre à dire non.
✔ Regrouper les tâches similaires pour éviter la dispersion (ex. traiter ses emails à des moments dédiés).
💡Action concrète : Revoyez votre emploi du temps et identifiez au moins une tâche ou réunion que vous pouvez supprimer ou reporter.
En résumé : Une organisation simple pour alléger son esprit
- Deux ou trois outils principaux pour centraliser ses informations.
- Une to-do list réduite à l’essentiel pour mieux avancer.
- Un emploi du temps allégé pour plus de flexibilité et moins de stress.
Conclusion : Moins mais mieux, une approche durable
Dans un monde où l’on valorise encore le « travailler plus », adopter la slow productivité peut sembler contre-intuitif. Pourtant, en prenant du recul, il devient évident que l’efficacité ne dépend pas du nombre d’heures travaillées, mais de la manière dont on utilise son temps et son énergie.
Récapitulons les 5 principes-clés qui permettent de travailler moins mais mieux :
- Se concentrer sur l’essentiel → Identifier les 20 % d’actions qui génèrent 80 % des résultats et éliminer le superflu.
- Travailler en fonction de son énergie → Adapter son emploi du temps à ses pics de concentration pour optimiser son efficacité.
- Favoriser le travail en profondeur → Abandonner le multitâche et privilégier des sessions de focus intense.
- Prendre le temps de ralentir → Intégrer des pauses stratégiques pour préserver sa concentration et éviter l’épuisement.
- Simplifier son organisation → Alléger sa to-do list et réduire la charge mentale pour une meilleure clarté d’esprit.
Et maintenant ?
Ne cherchez pas à appliquer tout d’un coup. Testez un principe dès aujourd’hui et observez l’impact sur votre manière de travailler. Puis, ajustez progressivement pour créer une organisation qui vous ressemble et qui respecte votre rythme naturel.
Si vous souhaitez aller plus loin, vous trouverez d’autres conseils pratiques sur la slow productivité dans mes articles et mes ressources gratuites.
Et vous, quel principe de la slow productivité allez-vous tester en premier ? Partagez votre réflexion en commentaire !
Envie d’adopter une productivité plus sereine sans perdre en efficacité ?
Obtenez gratuitement votre guide « 10 jours pour ralentir et mieux travailler » et recevez des emails inspirants pour vous aider à créer des habitudes durables.
Dans ce guide, vous découvrirez :
✔ Une approche en 10 jours pour alléger votre charge mentale.
✔ Des exercices pratiques pour mieux gérer votre temps.
✔ Des conseils pour organiser vos journées sans stress.